Mallarméet la musique, la musique et Mallarmé : L'écriture, l'orchestre, la scène, la voix / sous la direction de Antoine Bonnet et Pierre-Henry Frangne.

OUVERTURE: "Ouvrons à la légère Mozart, Beethoven ou Wagner...". Mallarmé et la musique comme art des interprétations / Pierre-Henry Frangne -- PREMIÈRE PARTIE. MALLARMÉ ET LA MUSIQUE: Musicalement se lève l'absente de tout bouquet / André Stanguennec ; Une pensée du langage / Arnaud Buchs ; "Uniment reprende notre bien". Une action en restitution de propriété / Pierre Campion ; Faire de la musique. Rythmes et rapports chez Mallarmé / Pascal Durand ; L'objet musical chez Mallarmé, instrument des fuites / Florent Albrecht ; De retour à l'éden ou comment échapper à Wagner / Frédéric Pouillaude ; Pour une poétique du rituel musical. Mallarmé auditeur du Paris fin de siècle / Margot Favard et Fanny Gribenski -- SECONDE PARTIE. LA MUSIQUE ET MALLARMÉ: Au fondement de la modernité musicale. Les soufflé mallarméen de la flûte du faune / Philippe Charru ; Boulez ou l'écriture de la résonance / Philip Albèra ; Hasard, circonstances et constellation. La partition mise en mouvement / Sarah Troche ; Boulez selon Mallarmé selon Butor / Robert Piencikowski ; Boulez et Mallarmé : perspective(s) / Damien Bonnec ; La poursuite des opérations mallarméennes, aujourd'hui / Guy Lelong ; Le geste hölderlinien comme paradigme. L'autre de Mallarmé / Dimitri Kerdiles -- FINALE: Le rythme comme écriture de la scène. Pour un troisième temps de la saisie musicale de Mallarmé

"Le libre explore, sous la forme d'un cercle ou plutôt d'un pli, à la fois la théorie mallarméenne de la musique, sa mise en pratique poétique, et les compositeurs qui mirent Mallarmé en musique : principalement Debussy, puis Boulez qui en fit le coeur de son entreprise. Il tente ainsi de clarifier le sens artistique, poétique, historique, esthétique et philosophique de la référence constante de Mallarmé à la musique et d'examiner à cette aune les musiques qui se réfèrent au poète. Par-delà l'analyse de ces musiques "mallarméennes", il s'attache à comprende la part de l'esthétique musicale et la part de l'esthétique tout court que Mallarmé rend posible pour l'art contemporain. Musiciens, musicologues, littéraires, philosophes, théoriciens et historiens des arts se réunissent ici afin de cerner toutes les dimensions du paradoxe que le poète et théoricien de la littérature énonçait en 1893 : "Tout est là. Je fais de la Musique." Par ce paradoxe, Mallarmé semble conférer à la poésie, à la musique et sans doute aux autre arts, la hantise de la stabilité et la joie de formes foncièremet ouvertes. Cette hantise et cette joie paraissent toutes les deux adéquates à l'époque de crise ou "d'interrègne" que diagnostiquait Mallarmé et qui est encore la nôtre aujourd'hui." (cubierta posterior)